ISSN : 0768-6374

Bulletin de l’Association pour l’information dans le monde créole

  Avril 2002
n° 74


Informations

Informations

- Regensburg, 8-9 mars 2002 : Journées de travail organisées par le Groupe Européen de Recherches en Langues Créoles, financées par le Programme International de Coopération Scientifique « L’évolution grammaticale des langues créoles » (CNRS), autour d’Annegret Bollée : cette rencontre était l’occasion de rendre hommage à cette éminente romaniste et créoliste au moment de son soixante-cinquième anniversaire. Ces Journées, très bien  préparées par Ingrid Neumann-Holzschuh (professeur à l'Université de Regensburg) se sont déroulées dans des conditions parfaites et ont permis de joindre travail et convivialité. Les modalités de publication des communications seront annoncées dans un prochain numéro de GSB.

- Le vendredi 21 Décembre 2001 à 19 h, à l'UNESCO, Salle IV - Place Fontenoy Paris 7e, pour la 4ème année consécutive, l¹Association Réunionnaise de Communication et de Culture, sous les auspices de l’UNESCO, via L'Association Internationale des Artistes Plasticiens (AIAP), a organisé le "colloque du Vingt-Décembre", entretiens sur notre Mémoire Longue, dans la continuité du projet « La Route de l’Esclave », qui marqua la commémoration, en 1998, du décret d’abolition de l’esclavage. Ce colloque sur l'esclavage a réuni divers intervenants, selon l’organisation suivante" :
1) "Travail libre et travail servile aux Mascareignes et aux Antilles", par Hubert GERBEAU, historien ;
2) "L’Eglise catholique et l’esclavage à La Réunion", par le Dr Serge YCARD, président de l’Académie de La Réunion ;
3) "Jusqu’au Triomphe de l’Amour", par Saaliu DJUFF-DEMANGUY, écrivain ;
4) "Mémoire longue et esclavage à l’Île Maurice", par Issa ASGARALLY, écrivain et journaliste ;
5) "De l’esclavage au servilisme, la mémoire blessée des descendants d’affranchis en 1848", par Sudel FUMA, maître de conférences à l’Université de La Réunion ;
6) "La Religion, enjeu de l’identité créole à La Réunion", par Claude PRUDHOMME, historien, professeur à Lyon 2.

- L’Association "Menm Biten Menm bagay" (http://www.mbmb-fca.com/) mérite d’être connue: cette association de Caraïbéens francophones basée en Angleterre, comprend principalement des membres originaires de la Guadeloupe, Martinique, Guyane française, ainsi que des originaires de divers pays de l’Afrique francophone, de la Caraïbe anglophone, d’Angleterre tous ayant en commun l'amour des Caraïbes Francophones. Elle organisait un concours de littérature pendant le premier trimestre 2002 pour lequel les candidats devaient lire trois ouvrages de littérature antillaise :

  • Traversée de la Mangrove de Maryse Condé
  • Compère général Soleil de Jacques Stephen Alexis
  • Eau de café de Raphaël Confiant
    et répondre à un questionnaire.

    - Lu sur le site du journal mauricien, l’Express, ces informations qui concernent les tendances linguistiques à l'Ile Maurice : la pratique des langues indiennes et chinoises, le développement du créole... : "Le recensement 2000 révèle des surprises au niveau de la tendance linguistique des Mauriciens. Les langues orientales sont en déclin dans les foyers. Leur utilisation n'a cessé de baisser au fil des années alors que le créole a continué à prendre du galon. Le recensement 2000 est venu confirmer cet état de choses. Le bhojpuri en est l'exemple classique. En 1990, 201 600 personnes parlaient couramment cette langue chez elles. 10 ans plus tard elles étaient 142 400. La chute est donc de 7%. Les autres langues orientales dont l'hindi, le marathi, le tamoul et l'ourdou régressent également. Ils ne sont plus que 7300 à ne parler que l'hindi chez eux et 1800 l'ourdou. Seules les langues chinoises sont en hausse. En 1990, 3700 personnes parlaient couramment une langue chinoise chez elles. Elles sont aujourd'hui 8700. Sept Mauriciens sur dix parlent le créole chez eux. De 1990 à 2000, le pourcentage a grimpé par 8 points. Selon le dernier recensement, la majorité des Mauriciens soit 856 200 personnes utilisent le créole comme première langue. Ils n'étaient que 652 200 en 1990".

    - Le numéro 146 de la revue Notre librairie est consacré à une nouvelle génération d'écrivains (cf. quelques titres d’articles ci-dessous) :  cette dernière livraison de 144 pages en couleur présente vingt-deux auteurs venus d'Afrique noire, de la Caraïbe, du Maghreb et de l'océan Indien. Chacune de ces zones géographiques fait l'objet d'une présentation d'ensemble suivie de l'étude sur quatre pages de chaque auteur. Un abondant « vient de paraître » et des « brèves » complètent cet itinéraire. Comme pour les précédents numéros, le site http://www.adpf.asso.fr/notrelibrairie rend possible la consultation en ligne et le téléchargement gratuits de l'édition « texte » de la revue (format pdf).

    - Une association réunissant tout particulièrement des jeunes chercheurs, « créolophiles et créolistes d'Europe » se crée : elle s'appelle CREOL-E. Toute information sur le site de la jeune association... : http://site.voila.fr/assocreole.

    - La sortie du dernier roman de Patrick Chamoiseau, Biblique des derniers gestes, Gallimard, a été saluée notamment par un bel article de René de Ceccatty dans le Monde du 10 janvier 2002 qui parle de « Chamoiseau, guerrier de la douceur ». De nombreuses présentations, un peu partout : dans la presse générale ou spécialisée, mais aussi des manifestations avec l’auteur (lecture de passages du livre, discussions…). A lire également Sous le titre de « LA GESTE DE CHAMOISEAU. Patrick Chamoiseau publie une chronique épique et folle d'un révolutionnaire antillais qui n'a jamais existé. Rencontre. », un article de Philippe Lançon dans Libération du 7 février. Le journal consacre de fait tout un dossier à l'auteur martiniquais.

    - Parution du Dicionario do Crioulo da Ilha de Santiago (Cabo Verde), préparé par Martina Brueser et Andre dos Reis Santos (Cap Vert), avec la collaboration de Ekkehard Dengler et Andreas Blum, sous la direction de Jürgen Lang (traduction allemande et portugaise), Gunter Narr Verlag, Tübingen, Allemagne, 2002.

    - A l'occasion du carnaval, un nouveau site s’est ouvert pour présenter les traditions de la Guadeloupe : http://guadeloupetraditions.free.fr/index.htm#. On attend de voir s’il se développe au-delà de la fête annuelle.

    - A signaler, deux traductions récentes de pièces de théâtre en créole... :

    Ce texte a été traduit en créole guadeloupéen basilectal, c’est-à-dire un créole privilégiant les mots et les expressions les plus éloignés du français. Il ne s’agit donc pas du créole de la vie quotidienne. Toute langue littéraire diffère de l’idiome courant. Dans le cas qui nous occupe, le créole ordinaire n’aurait pas permis, nous explique le traducteur, d’approcher l’extrême littérarité, sous des dehors de simplicité, du texte de Jean-Marie Le Clézio.
    [Informations données sur le site "Gens de la Caraïbe" : http://www.gensdelacaraibe.org/actu_gdc.htm#litterature.]

    - Diverses manifestations sont prévues au cours de l'année 2002 pour commémorer le centenaire de l’éruption de la Montagne Pelée (Martinique). « Il était important que les Martiniquais mais aussi tous les Français se souviennent et que nous puissions tous ensemble côte à côte commémorer ce moment » a déclaré Christian Paul. Le secrétaire d’Etat à l'Outre-mer Christian Paul et son homologue du Tourisme Jacques Brunhes ont proclamé depuis la mairie de Saint-Pierre l’ouverture officielle de la commémoration. Selon Raymond Riquier, chargé de mission auprès du secrétariat d'Etat à l’Outre-mer, il s'agit de « marquer l'importance de la Martinique dans la communauté nationale et de cette catastrophe dans notre mémoire collective. » Durant huit mois et jusqu’au 30 août, date à laquelle les communes du Morne-Rouge et d'Ajoupa-Bouillon, sur les flancs de la Montagne Pelée, furent à leur tour touchées par une nuée ardente faisant plus d'un millier de morts, plusieurs rendez-vous culturels, scientifiques et sportifs seront organisés autour du souvenir de la catastrophe. Signalons en particulier un colloque organisé en juin par Roger Toumson à l'Université Antilles-Guyane.
    Le centenaire de l'éruption de 1902 est inscrit sur la liste des célébrations nationales.

    - Des informations quotidiennes sur l'Outre-mer français à partir du portail « outre-mer.com » : http://www.outremer.com/index.html, et l'accès direct à certaines radios d'outre-mer (RCI, RFO...).

    - En février 2002, le Professeur Trudel Meisenburg de l'Université de Osnabrück, accompagnée d'un groupe d'étudiants travaillant sur les langues régionales de France, et qui ont établi depuis plusieurs mois des liens avec des universités françaises, a effectué un séjour à Aix et rencontré l’équipe « créole ». On peut trouver toutes informations sur le site de l’Université d’Osnabrück : http://www.lili.uni-osnabrueck.de/~tmeisenb/Forsch.html.Les relations engagées avec M.C. Hazaël-Massieux et ses étudiants de créole et de sociolinguistique à l'Université de Provence ont permis aux étudiants allemands de mieux découvrir l'univers des créoles français.

    - Bamberg : le 25 janvier une grande fête a eu lieu à l'Otto-Friedrich Universität Bamberg à l'occasion du prochain départ à la retraite du Pr. Annegret Bollée : l'Université et ses étudiants ont entouré et célébré, avec chaleur et affection, celle qui pendant plus de trente ans a oeuvré pour la romanistique à Bamberg, y développant ainsi également les études créoles... A son tour, le Groupe Européen de Recherches en Langues Créoles  l’a fêtée les 8-9 mars à Regensburg, en organisant des journées de travail (cf. p. 1 de ce numéro).

    - L'Exposition « Littératures du Sud, Nouvelle génération » est maintenant éditée. Informations sur le site de l'ADPF : http://www.adpf.asso.fr/notrelibrairie/. Cette exposition, comme les divers numéros (les 146 et 147 sont récemment parus) de la revue Notre Librairie, sont destinés à mieux faire connaître des auteurs qui témoignent de la vitalité des littératures du Sud.
    En la diffusant ensuite dans plusieurs centaines de lieux éducatifs et culturels (au Nord comme au Sud), l'ADPF souhaite faciliter aux auteurs présentés l'accès à un lectorat plus vaste.
    Outre les 2 affiches de présentation en 5 exemplaires, les 22 affiches-auteurs se répartissent comme suit :
    10 auteurs d’Afrique noire
    4 auteurs des Caraïbes
    4 auteurs du Maghreb
    4 auteurs de l’Océan Indien.
    On peut voir quelques panneaux sur le site de l'ADPF : http://www.adpf.asso.fr/notrelibrairie

    - C’est le 4 février, après d'âpres débats, que la rue Richepance à Paris a été rebaptisée rue du Chevalier de Saint-George. Le Maire de Paris, Bertrand Delanoë a effectivement débaptisé la rue Richepance au cours d'une cérémonie faite en présence de Christian Paul, le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer. Le nom du Chevalier de Saint-George, un compositeur mulâtre du XVIIIème siècle, a ainsi été préféré à celui du général « esclavagiste », mort il y a près de deux cents ans. Depuis 1998, Bertrand Delanoë, alors chef de l’opposition municipale, cherchait à faire supprimer le nom de cet officier chargé par Bonaparte de mener en 1802 une répression sanglante (environ dix mille morts en Guadeloupe).

    - Sur le site de LAMECA (Médiathèque Caraïbe Oruno Lara), http://perso.wanadoo.fr/lameca/dossiers/steelband/index.htm un nouvel article mis en ligne sur « Les steelbands de Trinidad ou comment le social saisit la musique », de Daniel Verba, maître de conférences à l'Université de Paris XIII.

    - Dans « Huit femmes », aux côtés de Catherine Deneuve, d'Isabelle Huppert, de Fanny Ardant ou d'Emmanuelle Béart, la comédienne guadeloupéenne, Firmine Richard, tient le rôle de Madame Chanel qui a élevé les enfants de la famille et qui connaît quelques secrets qu'on aimerait bien découvrir.

    - Dans le cadre de la Journée Internationale de la langue maternelle (Jeudi 21 février), le Pr. Annegret Bollée de l’Université de Bamberg est intervenue aux Seychelles en présentant en créole une communication intitulée « Lenportans lalang maternel dan ledikasyon ». Le Journal Nation rend ainsi compte de son intervention : « Envite distenge kot sa konferans pou Dokter Annegret Bollée, ki en lengwis Alman e ki'n fer bokou resers lo Kreol e Kreol Seselwa. I pou prezant en papye lo ‘Lenportans Lalang Maternel dan Ledikasyon’ » (Nation, 21 février 2002).

    - Un nouveau prix littéraire en Guyane : le Prix du marronnage : créé par « La plume guyanaise », Association culturelle et littéraire des communautés guyanaises. Ce prix est attribué à une nouvelle dont le thème général sera : « La résistance devant une situation moralement inacceptable ». Le premier prix du Marronnage sera décerné à Matoury (Guyane) à l’occasion de la Biennale du Marronnage qui se tiendra fin septembre 2002. Il sera ensuite décerné régulièrement tous les deux ans. Le jury sera composé de personnalités du monde de la vie culturelle guyanaise et présidé par Serge Patient (Prix Carbet 2001). Les décisions du jury sont sans appel.
    L'article 5 du règlement précise que trois prix seront attribués. Le même lauréat pourra recevoir deux ou les trois prix :
    Un prix de 1000 euros pour la meilleure nouvelle ;
    Un prix de 500 euros pour la meilleure nouvelle écrite par un candidat guyanais ;
    Un prix de 300 euros pour la meilleure nouvelle écrite par un candidat de moins de vingt ans ».
    Les nouvelles primées seront publiées par « La plume guyanaise ». L’auteur accepte expressément la cession gratuite des droits pour cette publication.
    Les nouvelles « dactylographiées » et écrites dans un français directement publiable prenant en compte l’orthographe et les signes de ponctuation devront être adressées par courrier ordinaire avant le 31 juillet 2002 à :
    La plume guyanaise, Prix du Marronnage, Chemin de la Levée - 97351 Matoury - Guyane
    (laplumeguyanaise@wanadoo.fr ; Association Loi 1901 - Siret : 439 403 858 00012 - APE 913E - Tél. 0594 35 95 66 / 0594 38 23 85 - Fax : 0594 35 95 68).

    - La cinquième édition de la Dictée créole qui a eu lieu le 16 mars à Saint-Pierre (Martinique), Place Bertin suscite déjà des commentaires, parfois vigoureux (cf. Antilla, n° 980 du 22 mars 2002) : les questions orthographiques sont toujours l’objet de débat, y compris en France métropolitaine et à propos d’une langue comme le français, mais pour une langue de fait non standardisée, dont l’écriture et la lecture ne sont pas vraiment enseignées, on comprend l’amertume des candidats, surtout quand changent les règles graphiques qu’ils pensaient avoir assimilées et qui étaient valables il y a un an ou deux ! Les évolutions des graphies ne sont pas en soi une mauvaise chose, si l’on songe à des améliorations du système, tant que l’on n’a pas vraiment une « orthographe », mais seulement des « conseils graphiques », mais peut-on alors proposer une dictée (comme on le fait dans le cadre d’une langue parfaitement normalisée), avec désignation de « gagnants », quand les règles ne sont pas claires encore ?

    - La revue Mots pluriels (http://www.arts.uwa.edu.au/MotsPluriels/) publie en ligne de nombreux articles concernant la littérature des Antilles françaises. Le n° 20, février 2002, concerne « la fuite des cerveaux et la déconstruction nationale en Afrique », mais le n° 17 d’avril 2001 s’intitulait « Ecrire l’exil : rupture et continuité » (le 18 et le 19 étaient consacrés à Internet et aux apprentissages sur le Net (« Nouveaux horizons, vieilles hégémonies »). Cette revue publie des articles en français et en anglais.

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    Colloques

    - Maurice, 8-11 juillet 2002 : Colloque international sur "les discours francophones sur l'Océan Indien", organisé à l'Ile Maurice par l'Association Internationale d'Etudes Francophones et Comparées sur l'Océan Indien (Bureau 213, Faculté des Sciences sociales et humaines, Université de Maurice, Réduit, Maurice, tél. : (230) 454 1041 ; fax : (230)  454 9642 ; e-mail : vyh@uom.ac.mu.). S'inscrivant dans la mouvance des rencontres francophones internationales organisées dans la région, notamment en Inde, à Maurice et à La Réunion, le colloque permettra à des  spécialistes venant de divers horizons scientifiques de mener une réflexion sur le thème choisi à travers des approches multiples et complémentaires, telles que : l'émergence des discours francophones sur/dans l'Océan Indien, le contexte de leur élaboration, leur évolution dans le temps, les rapports qu'ils entretiennent avec la réalité, ainsi que les liens entre les différents discours (littéraire, linguistique, historique, social, anthropologique, politique…).
    Renseignements auprès de Kumari R. Issur, Secrétaire de l'AIEFCOI, Faculté des Sciences sociales et humaines, Université de Maurice, Réduit, Maurice.

    - St-Augustine, Trinidad and Tobago :  La Society for Caribbean Linguistics tiendra son 4e Colloque biennal (SCL 2002), à l’University of the West Indies, du 14 au 17 août 2002. Thème : La linguistique caribéenne. Théorie et applications. Les projets de communication devaient être envoyés, avant le 2 janvier 2002, à : Dr. Valerie Youssef, Department of Liberal Arts, The University of the West Indies, St. Augustine, Trinidad and Tobago. Soumission électronique à l’attention de Dr Valérie Youssef à l’adresse : libarts@carib-link.net.

    - Université de Moncton, 21-23 août 2002 : Colloque international sur « L’Ecologie des langues », organisé par le Centre de recherche en linguistique appliquée (CRLA), Université de Moncton, en hommage au linguiste canadien William F. Mackey, Professeur émérite de l’Université Laval.

    Thématiques :

    Résolument située dans l’interdisciplinarité, l’écologie des langues peut donc être interrogée sous différents angles qui pourront faire l’objet de discussions dans le cadre du colloque. Les organisateurs ont lancé un appel à communications à l’intention des chercheurs des disciplines qui peuvent le plus contribuer à une meilleure compréhension de l’écologie linguistique, en particulier : la sociolinguistique, la sociologie, le droit, la géographie, l’histoire, l’économie, la démographie, la science politique, la didactique, la philosophie, etc.

    Déroulement du colloque :

    Des tables-rondes réuniront les auteurs qui ont écrit un chapitre dans le volume publié pour honorer le professeur William F. Mackey (voir la table des matières ci-dessous). Il y aura aussi des périodes consacrées à la présentation d’autres communications qui s’inscrivent dans les thématiques générales proposées ci-dessus. La langue du colloque sera le français. Il y aura une table ronde en anglais et on acceptera les communications présentées dans cette langue. Il n’y aura pas de traduction simultanée.

    Comité organisateur : Annette Boudreau, Lise Dubois, Lise Landry, Jacques Maurais, Grant McConnell,

    Adresse : Annette Boudreau, Directrice, Centre de recherche en linguistique appliquée, Faculté des arts et des sciences sociales, Université de Moncton, Moncton (Nouveau-Brunswick) Canada E1A 3E9. Téléphone : (506) 858-4057;Télécopieur : (506) 858-4568; Adresse électronique : boudrean@umoncton.ca

     Frais d’inscription au colloque  : 100 $ ou 50$ pour étudiants payable à l’ordre du CRLA-Université de Moncton.

    Note : Les frais d’inscription vous donne droit d’assister à un 2e colloque international intitulé : "Expériences interculturelles au sein des communautés francophones d’Amérique du Nord » qui aura lieu du 22 au 24 août 2002 à l’Université de Moncton : http://www.umoncton.ca/colloquegricc

    Hébergement : Les détails pour l’hébergement seront fournis dans la 2e circulaire.

    - Guadeloupe, 30 septembre – 8 octobre 2002 :  Colloque de la Société Internationale de Linguistique Fonctionnelle sous l'égide du Département de Linguistique générale et appliquée de la Faculté des sciences humaines et sociales de l'Université René Descartes - Paris V. Le bureau de la SILF a retenu deux thèmes de travail, outre plusieurs séances consacrées à des communications individuelles dont le sujet est laissé au libre choix des participants :
    I - Diversité et structures des créoles.
    II - En situation de bilinguisme ou de plurilinguisme, quelle(s) langue(s) et dans quelle(s) langue(s) enseigner à l'école, à l'université, dans le cadre de la formation continue ?

    La formule retenue est celle d'un séjour complet de 8 jours (7 nuits), afin de laisser aux participants deux jours de totale liberté. Hébergement à la Creole Beach Hôtel, hôtel trois étoiles avec piscine (Gosier, à proximité de Pointe-à-Pitre). Il faut compter pour le forfait (vol au départ de Paris + hébergement et demi-pension).

    Tout renseignement concernant l'organisation : Colette Feuillard, Colloque SILF, 7 Cité Pottier, F-75019 Paris ; tél. / fax : (00 33) (0) 1 42 05 81 31 ; e-mail : feuillar@ext.jussieu.fr.

    Il est encore possible de proposer une communication : Date limite d'envoi pour les résumés de communication : 4 mai 2002.

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