Il existe de nombreux proverbes concernant l'anoli, ce petit lézard vert des Antilles. Le mabouya ou "gecko" (aussi appelé "margouillat") lui est souvent associé.

A propos du mabouya, lézard "albinos" qui se déplace au plafond des maisons et qu'il ne faut ni tuer ni chasser (il est considéré comme portant chance), le Père J.B. Du Tertre dans son Histoire générale des Antilles, tome II, traité VI (consacré aux animaux de la terre), chap. 2, parag. 6, précise : "Bien que ces lézards ne soient pas les plus grands, ce sont pourtant les plus vilains et les plus laids de tous ; c'est pourquoi les sauvages comme les habitants les appellent mabouyas, qui est le nom qu'ils donnent généralement à tout ce qui leur fait horreur [...]. Ils se retirent habituellement sur les branches d'arbres, sur le faîte et sur les chevrons des cases et descendent très rarement en bas [...]".