Dans le texte suivant en créole martiniquais indiquez dans les case vide si le mot qui précède est un déterminant ou un pronom, une préposition.

Exercice à trous (pour indiquer la catégorie grammaticale de l'élément qui précède)

Remplissez tous les trous puis pressez sur "Check" pour évaluer vos réponses. Utilisez "Hint" pour obtenir la première lettre de la bonne réponse, à nouveau pour avoir la deuxième, etc. Notez bien toutefois que vous perdrez des points chaque fois que vous demandez une lettre indicatrice.
Doudou sété matlo mwen , an jenn bway ki té ka ba mwen an pal nan lapèch-la tanzantan, pasé i té ba lari chenn.
Maman'y sété Médélis, an ti nègrès nwè ki pa té ni ayen pou'y sinon manjé lanmizè épi risivrè mépri tout gotjap èk titjatja lavil O-Fanswa. I té ka rété adan an vyé ti kay tibonm, lòtbò kannal-la , an mitan labou, an mitan mantou, pami krèy chen san mèt épi kochon planch ka drivayé. Pa ni méprizasyon, pa ni fyon, yo pa té ka voyé ba'y . Ti bray èspésyalman, plézi yo sété rélé'y "La Djablès" épi voyé woch asou tikay malérèz-la . Alè-tala i té ka sòti firyé épi ka mété jouwé atè [...].
Padavrè i té nwè épi an ranyon, i pa té pé dòt bagay ki an sòwsyèz. Pou viv, lè i pa té anba maframé-a , i té ka trapé dé-o-twa djob lanmézon Bétjé.
(extrait de Georges-Henri Léotin : Mémwè latè (Editions Bannzil Kréyol)

Traduction :
"Doudou, c'était mon matelot [copain, complice...], un jeune gars qui me donnait un coup de main à la pêche de temps en temps, plutôt que de rôder dans les rues.
Sa mère, Médélice, une femme noire qui n'avait rien pour elle (qui ne possédait rien) mais vivait dans la misère [mangeait la misère] et était méprisée par les gros et petits bourgeois de la ville du François. Elle vivait dans une petite baraque en bois de ti-baume, de l'autre côté du canal, au milieu de la vase, des crabes-mantous, au milieu de
hordes de chiens sans maîtres et de cochons-planches qui erraient là. Il n'y avait pas de mépris, d'insultes qui ne fussent pour elle [qu'on ne lui envoyait]. Les jeunes gars surtout, leur plaisir c'était de l'appeler "La Diablesse" et d'envoyer des pierres sur la maison de la malheureuse. Elle sortait alors furieuse pour les injurier à son tour :
Comme elle était noire et en haillons, elle ne pouvait être qu'une sorcière. Pour vivre, quand elle n'était pas aux prises avec des "maframé" [plantes aux tiges piquantes], elle faisait deux ou trois petits boulots chez des Békés.